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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 06:46

Pour Platon, le mensonge est un crime contre la philosophie mais........... le mesonge est aussi vieux que le monde, "de mendax ab initio" disait St Augustin.

Il se distingue de l'erreur qui elle, est de bonne foi.

Si nous parlons de bon usage il nous appartient de regarder le mensonge du point de vue esthétique et éthique.

Constatons que la parole et le langage ont pour fonction d'exprimer la pensée, mais également de cacher la pensée.

A t'il une utilité sociale, peut être si toutes les vérités ne sont pas" bonne à dire",d'où l'existence du mensonge par omission.

Mais est ce pour autant moralement justifiable?

Esthétiquement non, car il n'est pas beau de  mentir, car totalement opposé aux notions  de droiture ,loyauté, rectitude et probité, qualités attribuées selon les anciens à"la beauté d'Apollon"

Ethiquement non,,car selon Kant il s'agit du mal qui résulte d'un acte contradictoire entre ledit mensonge et la loi morale, donc  cest une transgression du devoir de l'homme envers lui même.

Existe t'il un mensonge dit"pieux" qui cache l'amour de soi?

Certes. Que penser de B. Constant qui dit "le devoir inconditionnel et absolu de la vériité aurait pour conséquence la destruction de l'humanité"?Excessif peut être.

Opposons lui Machiavel pour qui le diable n'est fort que de nos faiblesses, qu'il soit donc faible de nos forces(oeuvres philosophiques)

SOLON

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commentaires

J
Le mensonge met en jeu deux aspects : la sûreté discours et la fiabilité du locuteur. Nous rêvons, comme Platon, que ces deux conditions soient réunies.<br /> <br /> Premier cas, discours sûr, locuteur non fiable :<br /> Le menteur (malin) est un être intelligent capable d’articuler un discours sûr pour tendre vers un objectif factice, alors qu’est visé un objectif autre que celui déclaré (absence de sincérité). La<br /> victime peut donc tabler tout le long du mensonge sur la stabilité de celui-ci. Elle ne découvre le leurre qu’au moment de l’accession au but.<br /> <br /> Deuxième cas, discours non sûr, locuteur fiable :<br /> Il s’agit là du mensonge admissible, à savoir : la démarche se distingue de celle annoncée par le discours (donc, non sûr) afin, par une trajectoire gauchie, d’atteindre le but déclaré (locuteur<br /> fiable). C’est habileté de marin devant la tempête. Il n’y a pas de victimes dues à cette tactique.<br /> <br /> Troisième cas, discours non sûr, locuteur non fiable :<br /> Outre l’imbécile qui ne nous intéresse pas, il s’agit de l’hésitant. Sa sincérité n’est pas en cause. Son discours est sûr chaque fois qu’il l’émet, mais il en change tout le temps. Son discours<br /> n’est donc pas sûr globalement, et lui-même s’avère non fiable par son incapacité à maintenir ses choix. Soin désir d’aller vers l’objectif se heurte à son incapacité à se mettre en mouvement ou à<br /> le maintenir. Il en résulte une valse hésitation permanente. Cette incapacité à maintenir un « oui » le mène à terme à l’abandon – sinon stress et épuisement. Sa victime, face à cette instabilité,<br /> ne peut tabler sur rien, ne sait en conséquence jamais sur quel pied danser, tout s’amorce et rien ne s’accomplit.<br /> <br /> Pour aller vers un but, il faut entreprendre une démarche selon le discours l’annonçant, autrement dit quitter le confort, la stabilité, la sécurité, de l’état initial pour la promesse (utopie ?)<br /> de l’état final. Un « connais-toi toi-même » insuffisant chez l’hésitant empêche la prise de décision ferme (connaissance de ses ressources, de ses limites, à une date donnée).<br /> Tandis que le menteur s’engage dans une démarche autre que celle annoncée, l’hésitant ne parvient à entreprendre celle déclarée : il reste à osciller autour du point de départ. Il en vient à douter<br /> de la réalité de son désir de l’objectif (dans l’hypothèse qu’il en a un, bien sûr, ce qui renvoie à la motivation de la prise de décision ferme. Si elle était « non » fermement, ce propos n’aurait<br /> pas lieu d’être ). Du doute, il passe à son abandon, voire à son reniement. Un cas particulier de l’hésitant peut aussi résulter d’une pathologie du type bipolarité.<br /> <br /> Le discours non conforme à la « vérité » ne se réduit donc pas au seul mensonge conçu comme contraire à la « vérité », ou la masquant, puisque la sincérité du locuteur en certains cas peut être<br /> réelle.
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M
Ne dit-on pas qu'il y a une infinité de mensonges pour une seule vérité ?<br /> Le mensonge est un outil que l'on peut utiliser quand bon nous semble. Reste à sa conscience de faire le choix. Que dire du premier mensonge des parents à l'enfant dans nos sociétés : le père Noël<br /> !
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